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Les villes en mouvement
18 mai 2014

La ville de Jules Verne

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    Au 19°siècle, Jules Verne effectue un voyage entre la France et l'Amérique sur le Great-Eastern qui était le plus gros bateau à cette époque. Il inspira l'écrivain pour le transformé en ville flottante. A ce moment-là, la montée des eaux n'était pas encore une priorité et ne se poser pas, la pollution était quasi-nul.

    Jules Verne est un véritable et infatigable écrivain voyageur. Contrairement à ce que certains biographes ont pu avancer, l’auteur des Voyages extraordinaires n’a pas réalisé moins de treize voyages. L’un de ceux qui lui tenaient le plus à cœur était à bord du plus long transatlantique du monde à l’époque : le Great Eastern. C’est en 1859 que Verne voit pour la première fois le vaste navire construit par Brunel, nommé alors Leviathan, lorsque vers la fin de son séjour en Ecosse il se retrouve à Londres. De ce séjour en Ecosse, Jules Verne donne naissance à son Voyage à reculons en Angleterre et en Ecosse. Son rêve de voyager à bord de ce paquebot se réalise en 1867 : il effectue la traversée de l’Atlantique avec son frère Paul pour se rendre aux Etats-Unis. Avant même de partir, Jules Verne ne cache pas sa volonté de faire un roman de cette expérience. Son carnet de voyage manifeste de cette décision et constitue un support de documentations très précises (notes, données chiffrées, croquis) sous la forme d’un journal de bord.

    Jules Verne a une grande fascination pour les machines, il est émerveillé par celles à bord du Great Eastern. Pour son voyage, il s’est s’informé sur ce qu’il appelle le monstre, à partir d’articles et de gravures. De nombreuses revues, à l’époque, traitent de ce géant des mers, Jules Verne y puise les informations nécessaires à son roman.

    Le Great Eastern était un paquebot transatlantique anglais lancé en 1858. A l’époque, c’était le premier paquebot géant et surtout, le plus grand navire jamais construit ! Il était célèbre pour avoir incarné le gigantisme des projets de Brunel, son concepteur, et de la Révolution industrielle du XIXème siècle. Mais il était aussi tristement connu pour les malheurs et échecs qui l’ont accompagné de sa construction à son exploitation, et pour les légendes macabres qui l’entouraient. On racontait que des ouvriers furent emmurés vivants dans sa double-coque... Bref, tout ceci lui valu d’avoir une réputation de « navire maudit ». 

    Ici, le narrateur embarque donc à Liverpool à bord du Great Eastern pour une traversée de l’Atlantique. Nous sommes en mars 1867. Après une vingtaine de traversées entre l’Angleterre et l’Amérique, dont une marquée par des accidents graves, l’exploitation du Great Eastern avait été abandonnée. Pourtant, le navire, au vu de ses dimensions extraordinaires, fut le seul capable de poser le câble télégraphique entre les deux continents. Ceci lui permit donc de regagner un peu de notoriété. Mais pour cette nouvelle tentative de croisière, il fallait donc qu’il soit remis à neuf et aménagé pour accueillir des passagers. Les travaux de rénovations n’étant pas achevés dans les temps, le bateau part avec quelques jours de retard. Lorsque les voyageurs embarquent, la peinture est encore tout fraîche et on termine de poser la tapisserie dans les salons. Ce n’est pas un bateau, c’est une ville flottante, un bout de continent amovible, qui accueille 4000 passagers ! Comme sur un immense théâtre, on y rencontre tous les genres de la société, ce qui amuse et divertit beaucoup le héros. Il va d’ailleurs faire la rencontre de l’extravagant Docteur Pitferge, qui deviendra son compagnon de voyage. 

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Les villes en mouvement
  • La montée des eaux obligeant les habitants des îles à partir de chez eux, certains architectes, tel que Vincent CALLEBAUT, projettent de concevoir des cités flottantes pour subvenir à la précarité des insulaires.
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